And live in harmony, harmony, oh love !
Dans la culture internet -ui, il y a une culture internet- la licorne (phallique) associée à l'arc-en-ciel est un haut symbole gay. Enfin "gay" dans le sens "pédé", gay dans le sens les hétéros disent que ça l'est mais les homos ne s'y identifient pas. Et j'abhorre l'expression "C'est trop gay", elle est la plupart du temps ridicule et injustifiée.
Mais là franchement, même les potes gay sont d'accord, "le potentiel de tapiolerie est ultra-phénoménal" je cite.
Robot Unicorn Attack est un jeu en Flash qui mêle tous les ingrédients indispensables à ce type de jeu : graphismes sublimes, animation très fluide qui se fout pas de ta gueule, niveau de difficulté croissant de malade, commandes simplissimes, musique ridiculement addictive, effets de surprise certains...
Les actions possibles se résument à sauter, voire double-sauter (Z) et foncer (X) au travers des étoiles. La musique fait grincer des dents mais dès la première écoute te reste dans la tête pour la journée. Les étoiles/dauphins/arcs-en-ciel/mini-licornes trop choupi-kawaii donnent de l'urticaire et l'ambiance so gay fait trembler de peur tout mâle qui craint de se voir soudainement sodomisé en jouant à ce jeu et poutant, pourtant essayer une seule fois c'est se damner pour la vie !
Parce que tu y reviens la première fois pour savoir où tu as merdé et tenter de comprendre et maîtriser le gameplay. Puis tu y reviens parce que l'ambiance est pas mal en fait, les graphismes sont sympa et la difficulté un vrai challenge. Et puis tu reviens parce que tu as passé la nuit à entendre la chanson dans ta tête -perso quand je joue avec le son, je chante le refrain tout haut maintenant- et que tu vas le battre ce putain de record de mes couilles ???
Addictif.
Alors si vous voulez tenter l'expérience, ça s'appelle Robot Unicorn Attack. Attendez quand la page a chargé, le jeu met trèèès très longtemps à apparaître. Et ne montez pas trop le son de vos enceintes la première fois, vous pourriez avoir des chocs, au propre comme au figuré.