Au cinéma...

J'ai déjà dit et répété que je n'aimais pas trop les croquis au crayon parce que le crayon c'est gris, c'est salissant, ça fait des taches etc... raison pour laquelle j'avais commencé à faire mes croquis au crayon de couleur, moins pratique pour les détails mais qui permet de faire des tas et des tas de traits de construction sans se pourrir les mains et la feuille. Bon, ben au feutre sépia c'est tout aussi bien ; pas beaucoup de détails mais pour établir les grandes lignes c'est pas mal, ça permet d'éventuellement redéfinir les contours ou redétailler avec un Rotring noir ou juste de faire une base pour encrer sur une feuille à part. Et c'est très, très libre et spontané. On pourrait croire que la gomme est la base de la liberté car elle permet d'effacer les erreurs et c'est vrai, la gomme est indispensable si on travaille sur de la précision. Mais parfois il faut se défaire de ses contraintes et gribouiller à grands gestes en se foutant de tout, libérer la main, le poignet, l'expression dans une envolée lyrique !

Bon, sinon ce sont des gens dans un cinéma. Et vous allez avoir d'autres gribouilles aux feutres dans les jours qui viennent. :}